
Dans son bilan prévisionnel 2025, RTE envoie un message clair : la France doit électrifier plus vite si elle veut réduire sa dépendance aux énergies fossiles et réussir sa transition climatique.
Selon Xavier Piechaczyk, président de RTE, l’électrification rapide n’est plus une option : c’est une condition indispensable pour décarboner le pays et soutenir la réindustrialisation.
🇫🇷 Sortir des hydrocarbures : un impératif économique et climatique
Aujourd’hui, le gaz et le pétrole représentent encore 60 % de notre consommation d’énergie, ce qui pèse lourdement sur les finances nationales.
Chaque année, les importations d’hydrocarbures creusent le déficit commercial de 50 à 70 milliards d’euros, et ce montant a même atteint 120 milliards lors de la crise énergétique.
Pour RTE, la solution passe par une électrification massive de plusieurs secteurs :
– transports,
– industrie,
– bâtiments,
– et usages résidentiels.
L’objectif fixé par la stratégie nationale est ambitieux : ramener la part des hydrocarbures entre 30 et 35 % d’ici 2035.
🔋 Un atout majeur : une électricité déjà bas carbone
La France avance toutefois avec un avantage décisif : une électricité décarbonée à 95 % grâce au nucléaire et au renouvelable.
Elle fait aussi partie des pays européens où les prix de gros sont les plus compétitifs.
Pour Thomas Veyrenc, directeur général Économie et Stratégie de RTE, l’enjeu est également géopolitique :
« Réduire nos importations d’énergies fossiles, c’est renforcer notre souveraineté énergétique. »
Bercy soutient cette vision et prépare une nouvelle stratégie d’électrification, complémentaire à la future PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie).
🔄 Nucléaire + renouvelables : une complémentarité indispensable
Les débats politiques sur la place du nucléaire et des renouvelables freinent l’avancée de la PPE.
Pour RTE, pourtant, la réponse est simple : les deux seront nécessaires.
« Le système énergétique de demain devra marcher sur deux jambes. Il n’y aurait aucun intérêt à se priver de l’une maintenant », rappelle Xavier Piechaczyk.
RTE souligne également que ralentir le développement des renouvelables pour absorber une éventuelle surcapacité temporaire serait un choix risqué, moins efficace et coûteux.
📉 Une période de surcapacité… avant un rebond
RTE constate un retard d’électrification lié à :
– la crise énergétique 2022-2023,
– la baisse de consommation,
– le contexte économique,
– et des investissements encore insuffisants dans certains secteurs.
Résultat : une baisse des besoins électriques estimée à -35 TWh d’ici 2035 par rapport aux prévisions précédentes.
Cette trajectoire “lente” entraînerait une période de surcapacité du système électrique jusqu’en 2027-2028.
Mais cette situation peut devenir une opportunité, à condition d’accélérer la demande électrique.
🚀 L’électrification rapide : la voie la plus efficace
Pour RTE, la stratégie la plus avantageuse est claire :
📈 accélérer l’électrification des secteurs encore peu consommateurs d’électricité,
🏢 soutenir les projets industriels en cours,
🎯 déployer massivement les technologies bas carbone.
Cette trajectoire serait non seulement la plus cohérente avec les objectifs climatiques, mais également la moins coûteuse pour l’économie française.
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Source : Opéra Energie